Mercure, la première planète de notre système solaire, bientôt dévoilée…

Les astronomes ne connaissent pas beaucoup de choses sur cette planète alors que la planète Jupiter est aussi familière que la plage Deauville pour les Français. Mais, comme Mercure se trouve à proximité du Soleil, les sondes ont certaines précautions à prendre. Il fallait que « Messenger » puisse ralentir avant d’arriver à Mercure car sinon elle aurait toutes les chances de terminer dans le brasier solaire, qui a une force d’attraction incomparable que celle exercée par Mercure. Le principal problème a donc été de freiner la sonde afin qu’elle arrive toute en douceur aux alentours de Mercure et se laisse capturer par elle, ce qui ne peut se faire qu’à la vitesse de 3240km/h. Or pour que la sonde puisse être arraché à la gravitation terrestre, il a fallu la propulsé a une vitesse de 40 000km/h, elle devait donc freiner pour diminuer sa vitesse donc, elle est allée flirter d’abord autour de Vénus, puis , elle est revenue du côté de la Terre, puis seulement elle est partie vers sa destination, Mercure. Une sacrée prouesse, qui explique des milliers de kilomètres de détour. Arrivée à sa destination, à cette proximité de notre étoile la sonde doit résister aux horribles conditions qui règnent sur Mercure, la température est telle, plus de 400 °C., donc les instruments risque de très simplement fondre… Mais à cause d’une coque-parasol en céramique qui la protège, « Messenger » est en sécurité. Les panneaux solaires présents doivent aussi être inclinés en permanence, afin que les rayons solaires n’y frappent pas dessus directement, les rayons peuvent juste frôler la surface. Mercure est très intéressante car d’après certaines recherches, il y a 2,5 milliards d’années, sur la surface de la planète, ont pris lieu des activités volcaniques (les quantités de lave sont telles que la planètes a été géologiquement active pendant au moins la moitié de sa vie, de plus, encore plus intriguant, le champ magnétique de Mercure évolue au cours du temps, une boussole serait totalement inutile car dans deux enregistrements du champ magnétique, le mouvement du noyau métallique avait totalement changé d’orientation. Cela est du au noyau de Mercure qui est toujours liquide alors que le noyau de Mars et de Vénus, beaucoup plus gros et grands, ont déjà refroidi !

Avis personnel : Les activités sur Mercure semble être très intéressants, surtout le fait que le champ magnétique change… J’espère que la sonde « Messenger » va nous rapporter des réponses sur cette planète toujours inconnue.

Science et Vie Junior, n : 262,

MOHAMEDWASIM RAJA

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