samedi 16 février 2013

Police scientifique et Séries télévisées


Police scientifique et Séries télévisées

Aux États-Unis, les médecins légistes n’ont jamais été aussi populaires qu’aujourd’hui : il y a cinq ans, huit séries policières figuraient parmi les 20 émissions les plus regardées. « Les Experts », cette série particulière est vue par pratiquement toute la population américaine et c’est avec cette série que la plupart se réfèrent. Ces séries donnent l’impression que les laboratoires médico-légaux fonctionnent avec des effectifs toujours au complet, un personnel hautement qualifié, une instrumentation au dernier cri et toutes les ressources nécessaires pour boucler chaque affaire en un temps record. Le décalage est grand entre cette image et la réalité.
Des Effets Multiples…
« Les Experts » ont sans aucun doute un effet sur les activités de la police qui recueille beaucoup plus d’indices, les inspecteurs de polices qui auraient autrefois ramassé cinq indices sur les lieux d’un crime en recueillent aujourd’hui entre 50 et 400. Un effet sur les universités, où certains programmes d’enseignement médico-légal connaissent un succès sans précédent, effectivement, dans l’Université de Virginie, les programmes de criminalistique comptaient quatre étudiants de troisième cycle en l’an 2000, contre plus de 500 quelques années plus tard… Et un effet sur la charge de travail de plus en plus écrasante des laboratoires, qui n’ont malheureusement rien des luxueux centres d’analyses présentés à la télévision.
Comme le montrent les séries, un détective ne travaille pas sur une même investigation, il est attribué de plusieurs crimes simples ou meurtrières à résoudre, de plus une personne ne peut pas être à la fois un policier, un inspecteur et un expert légiste, un amalgame que les acteurs incarnent, car le maintien de ‘ordre, les enquêtes et la médecine légale sont trois domaine complexe, nécessitant un enseignement, une formation et des méthodes scientifiques. La presse américaine a commencé, dès 2003, à recueillir des commentaires soulignant le changement du comportement des jurés états-uniens. Aujourd’hui ceux-ci demandent souvent que les légistes fournissent des analyses d’ADN. Ils s’attendent à ce qu’ils voient à la télévision. De fait, dans le procès de l’acteur Robert Blake, les avocats de la partie civile ont essayé de persuader le jury en établissant que R. Blake avait un mobile et avait eu l’occasion de tuer, et ils ont présenté des témoins qui ont attesté que Blake leur avait demandé de tuer sa femme. Mais personne n’avait retrouvé de traces de poudre ni de sang, et Robert fut acquitté…Les femmes sont maintenant majoritaires dans les filières de formation de médecins légistes aux États-Unis et dans une bonne partie de la profession. Les deux tiers des cadres des instituts médico-légaux sont encore aujourd’hui des hommes, mais cette proportion ne manquera pas de décroître avec l’arrivée des nouvelles générations. La conséquence la plus positive de l’intérêt que manifeste le public serait une augmentation des investissements consentis à la recherche en criminalistique.
Avis Personnel : Cette filière d’étude semble être pleine de choses intéressantes, les gens devraient faire plus la différence entre la réalité et l’image établi par les séries d’enquêtes policières, ce n’est pas du tout la réalité, cette image est même loin derrière la vérité…
« Dossier pour La Science », n= 70,
MOHAMED WASIM RAJA
3eme 1

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