mercredi 16 janvier 2013

Faux documents, lettres anonymes : comment lutter ?


Faux documents, lettres anonymes : comment lutter ?


Alors que nous ancrons jour après jours dans l’ère de la dématérialisation, avec l’enregistrement et 
l’échange de données sous forme numérique, les experts en écritures et en documents sont paradoxalement 
de plus en plus sollicités. En effet, de nombreuses personnes souhaitant rester anonymes (par exemple pour 
menacer quelqu’un) ont recours à des manuscrits, imprimés ou photocopiés, car elles sont convaincues 
qu’ils sont moins faciles à tracer qu’un courrier électronique ou une page d’internet. Par ailleurs, la 
démocratisation des outils de retouche d’images et d’impression facilite la réalisation de faux documents en 
tous genres, une pratique courante. Pour lutter contre cette frauderie, les experts recourent à des 
techniques d’analyses toujours plus diverses et performantes. La justice fait appel très souvent aux experts 
pour l’authentification de documents et parfois leur datation ; l’identification de la personne qui a écrit un 
texte, ou de l’imprimante lorsqu’il ne s’agit pas d’un texte manuscrit ; l’analyse du support d’écriture utilisé ; 
la détermination de l’origine d’un document (tel le cahier dont a été une feuille).
L’expertise standard en écriture et en documents est fondée sur trois types d’équipements : - Le 
microscope  : observant les documents grossis grâce à ce dernier, on peut notamment analyser les 
techniques d’impressions et mettre en évidence d’éventuelles retouches, tel un « t » transformée en « A » 
d’un coup de stylo ou si une personne X écrit un chèque pour une personne Y, et que ce dernier change le montant, ou de lettres effacées par grattage : cette dernière opération « démêle » en effet les fibres 
végétales qui constituent le papier. –L’appareil de détection électro-statistiquefait apparaître les traces 
invisibles laissées sur le papier, on parle de foulage. – Enfin l’appareil d’analyse multispectral permet 
observer les documents dans une gamme de longueurs d’onde comprises entre 350 et 1000 nanomètres, 
selon leur composition, les encres réagissent différemment à ces rayonnements. On peut alors comparer des 
encres et mettre en évidences des falsifications effectuées avec une encre différente de celle d’origine. Mais 
lorsque les fraudes sont plus élaborées ou que l’identification est particulièrement difficile, on recourt à des 
techniques plus avancées, beaucoup plus complexes. C’est ainsi que le laboratoire central de criminalistique 
allemand trouva que le faux journal d’Hitler, avait été écrit sur un papier contenant des blanchissants qui ont 
fait apparition dans les années 1950, après la guerre…
Avis Personnel : Je trouve cette étude d’écriture très intéressante et très compliquée mais par cette 
méthode, on peut identifier beaucoup plus vite les criminels….

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire